Un jumelage inédit entre l’ours des Abruzzes et le gorille des montagnes !
Le Wwf, la Région Abruzzes et la République démocratique du Congo coopèrent dans le cadre du projet « pEVì-Kacheche ». L’initiative est entièrement financée par des Oasis WWF des Abruzzes (lac de Penne, lac de Serranella, barrage d’Alanno, Calanchi di Atri, Gorges du Sagittaire, Sources de Pescara et Cascate del Rio Verde) et le Bureau de Coopération Internationale de la Région Abruzzes (Comitato Regionale Cooperazione Internazionale), avec la coordination du WWF Abruzzes, du Bureau Coopération Décentrée du WWF Italie et du WWF EARPO (East African Programme Office).
2 actions principales :
- la plantation de 100 000 arbres autour du parc national des Monts Virunga (Patrimoine Mondial de l’Humanité de l’Unesco et rendu célèbre par le film Gorilles dans la Brume) qui constitueront une zone tampon et garantiront la reconstitution d’habitats forestiers aujourd’hui détruits. Afin de concilier les priorités humaines aux priorités de conservation de la nature, les populations locales auront ensuite la gestion du bois (avec l’ouverture de centres de formation professionnelle et de centres d’éducation pour le développement des pratiques agro-forestières durables).
- la formation de 5 opérateurs congolais pour l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature qui seront les hôtes de la région des Abruzzes entre avril et mai afin de participer à des rencontres, des séminaires et des expériences pratiques dans les Oasis du WWF.
Selon Gianni Melilla, président du Comité Régional de Coopération Internationale, « la région Abruzzes est extrêmement sensible aux thématiques environnementales (..). En Abruzzes, 3 ours ont été récemment braconnés en déchaînant l’indignation nationale et internationale. Au Congo, le braconnage est souvent commandité par des occidentaux et expose le gorille de montagne à de grands risques. Deux espèces lointaines mais ayant des habitudes forestières et des menaces semblables. Ce parallélisme nous a frappés, ainsi que la volonté des gérants des Réserves de ne pas penser seulement à la sauvegarde de leur territoire mais aussi de destiner une partie de leurs ressources à la coopération internationale. Quelques réserves des Abruzzes ont donc décidé de réserver au moins 0,7% du budget pour la coopération internationale. C’est un exemple que nous avons voulu soutenir ».
Sources :