Séjour 6 jours/5 nuits dans les Hautes Terres de Provence et le massif des Monges
Du 18 au 23 février 2018
Du 3 au 8 juin 2018
Tarif : 495€. Vous avez connu ce séjour par FERUS ? 50€ seront reversés à l’association.
Territoire de nature, territoire de vie, territoire de biodiversité, les Hautes Terres de Provence et le massif des Monges offrent aux visiteurs des paysages sauvages d’une grande force grâce à la double influence méditerranéenne et alpine.
- Groupe réduit, minimum de 4 personnes, 7 personnes maximum.
- Plusieurs encadrements et intervenants vous présenteront leurs connaissances naturalistes.
- Visite d’élevages ovins ayant dû s’adapter à la présence du loup.
- Hébergement classé Géoparc avec piscine.
- Restauration à base de produits bio, locaux mais aussi suivant la saison de plantes sauvages.
- Déplacements en mini bus.
- Sorties nocturnes à l’écoute de la faune sauvage.
- Des diaporamas peuvent compléter nos soirées.
- Départ tôt en matinée sur les différents sites, affûts.
Témoignages :
« Tout d’abord, un grand merci à toi et à Ingrid pour l’accueil très convivial. Mon objectif en participant à ce séjour était triple :
- découvrir le massif des Monges,
- avoir l’opportunité d’établir un contact avec les loups de ce massif,
- découvrir et apercevoir la faune locale.
A l’issue de ce séjour, le constat est clair, le contrat est totalement rempli ! Les nombreuses sorties nous ont permis de découvrir ce massif encore préservé, en particulier les secteurs les plus sauvages. Ta connaissance du massif nous a permis d’observer sa faune la plus représentative et remarquable (chamois, mouflons, cerfs, sangliers, chevreuils, aigles, vautours, circaètes, guêpiers, grand duc, et j’en passe…). Et quant au loup, animal ‘fil rouge’ du séjour, nous avons eu la chance de l’entendre hurler en fin de soirée à quelques centaines de mètres de nous… La meute était bien au RdV. Un séjour nature qui a tenu ses promesses, qui nous a permis de découvrir les Monges, la problématique ‘loup’ au sein d’un massif très rural où l’élevage demeure une activité non négligeable, mais qui nous a également permis de comprendre qu’avec un minimum de bonne volonté et de bon sens, une coexistence entre élevages et loups peut être envisagée sereinement. Merci aux éleveurs qui nous ont reçus afin de nous présenter les moyens qu’ils ont mis en place pour permettre une cohabitation/coexistence réussie avec les loups. Et merci également aux intervenants extérieurs, membres de FERUS, pour leurs interventions documentées et intéressantes sur le thème du loup. Bref, un séjour intéressant, agréable, au sein d’un groupe sympa ce qui ne gâche rien… Christophe. »
« Nous avons participé au séjour du 5 au 10 /06 /2017. Nous tenons à faire part de notre retour d’expérience et de notre ressenti. Nous sommes des novices en matière de randonnée. Nous avons donc apprécié le rythme de notre guide qui nous a permis de suivre le Groupe sans je crois trop de difficulté, du moins j’ose l’espérer. Pour le reste, nous avons bénéficié de paysages somptueux dans une Nature verdoyante avec une flore exubérante et d’une grande diversité. C’est le massif des Monges. Rien que cela aurait suffi à notre bonheur.
En bonus, Marc nous a servi : Des intervenants de Ferus qui nous ont consacré du temps (Mado et Patrick).
- Des animaux d’exception contemplés sans dérangement.
- Une diversité faunistique insoupçonnée (chevreuils, chamois , mouflons , cerfs, sanglier
- renards, lièvres, aigles , sans oublier les passereaux et autres rapaces etc ……) .
- Quelques animaux ont juste bien voulu faire part de leurs présences par un cri comme le tétras lyre ou le Grand Duc.
- Et le feu d’artifice : le loup qui a daigné également nous signaler sa présence.
Bref, chapeau Marc et grand merci pour cette prestation de haute volée et cette connaissance que tu as de ton territoire.
Il va bien falloir associer Ingrid à nos remerciements, elle a peut-être le rôle le plus ingrat, celui de l’intendance, mais sans elle rien ne serait possible car elle nous a nourri et reposé.
Des regrets : Ah oui, il y en a car en guise de promesse de se faire dévorer par nos amis Canis Lupus en fait ce sont les tiques, mouches moustiques et taons qui ont failli avoir notre peau, mais nous avons le cuir épais. Encore bravo et merci.
Evelyne et Gilbert Sanvido »
« Le hurlement des loups dans le massif des MongesNous voilà tous les sept dans le Massif des Monges, du 5 au 10 juin, avec Marc notre guide, sur les traces de vie des animaux. Pour la majorité d’entre nous, nous découvrons ces paysages magnifiques et grandioses.– En route pour l’Oratoire (2075m) et l’émerveillement commence : Tétras Lyre, crotte de loups, chevreuil, renard, chamois, marmottes, bouquetins, aigle royal, milan royal…– Poursuite du séjour dans le massif avec observation d’une aire de grand Duc, aire d’un aigle, les magnifiques guépiers, la visite d’un élevage ovins et nous voilà au milieu de… patous ! Le soir, après avoir vu toute une horde de sangliers immense émotion, ce que nous espérions tous sans y croire vraiment à 200m de nous environs, les hurlements prolongés de toute une meute de loups ! Frissons garantis.– Col et lac d’Esparon, superbe vue et au milieu d’un tapis de fleurs les marmottes, mouflons chamois.– Découverte de la vallée clause de Ruinon, et pique nique nocturne près d’un village abandonné : sangliers, chevreuil lièvre et… un lapin qui ne voulait pas nous quitter !– Turriers clôturera ce séjour en observant une aire d’aigle avec aiglon puis, retour par un magnifique vallon.Tous les jours, des conférenciers tel que Patrick Boffy (pastoraloup), Mado (commentaire diaporama), Michel Phisel (évolution de la société par rapport au loup) et bien sur Marc (présentation du Massif des Monges) nous ont fait part de leur expérience, de leur passion. Nous avons appris à voir les traces de vie, à reconnaître des plantes leur utilisation. Merci Marc pour tout ça et ta bonne humeur, merci Ingrid pour ton accueil, ton sourire et ta bonne cuisine. Jacqueline. »« Une semaine sur la piste des loups dans le massif des MongesMa passion pour les Pyrénées ariégeoises en quête de l’ours vire au trouble obsessionnel , à sillonner les vallées de plus en plus reculées , scruter les pentes herbeuses , sans jamais franchir les limites de ce que j’ai fini par considérer comme mon territoire… jamais, excepté ce jour ou piquée par l’envie d’aller respirer d’autres espaces et surtout de découvrir un autre grand prédateur, attirée par les séjours nature proposés dans le cadre de l’association Férus, je suis partie sur la piste du loup dans les Alpes de Haute Provence.Lieu de rencontre : la Motte du Caire ,nom exotique et inconnu… là Marc Linares notre accompagnateur, sa femme Ingrid, nous ouvrent les portes de leur maison d’hôtes ; nous y trouvons un accueil chaleureux, franc, sincère… authentique.Nous serons six participants, ça me va car je suis devenue solitaire dans mes explorations, par discrétion… Il régnera tout au long du séjour, dans notre petit groupe, bonne humeur, humour et solidarité.Si la première journée est tranquille, les suivantes le seront nettement moins avec des horaires infernaux : lever 5h30, départ 6h30 (ce qui en soit est déjà tard, le jour étant levé depuis longtemps en cette période de l’année), retour à midi pour le repas préparé avec amour par Ingrid, petite sieste (si on y arrive), nouveau départ sur le terrain vers 16h pour un retour vers 23h… stage intensif !Pour ce qui est du loup notre guide naturaliste connait parfaitement tous les passages, il est à sa recherche depuis des années et a eu l’occasion de le croiser plusieurs fois, toujours au moment et à l’endroit ou il s’y attendait le moins ; nous apprenons a reconnaître ses empreintes, 10 cm sur 9 cm, piste rectiligne, la patte arrière vient se mettre dans la trace de la patte avant, distance au pas 110cm en moyenne. L’indice de présence le plus utile en cette saison sont les crottes, de taille similaire à celles d’un grand chien, se terminant par une courte pointe, avec un contenu caractéristique du régime alimentaire (présence de poils et de bris d’os).Là nuit venue, Marc s’adonne aux hurlements provoqués (HP pour les initiés), dans un cône emprunté à la DDE locale, il hurle comme un loup à quatre reprises ; bien sur le premier soir j’avoue avoir été un peu goguenarde en le voyant faire… mais là, dans le silence de la nuit, il nous a répondu… une fois, une seule, comme pour nous saluer, nous dire qu’il est bien là. Il est fascinant de l’imaginer, à quelques centaines de mètres de nous, l’entendre par une nuit de pleine lune provoque une émotion qui me ferait oublier l’ours…Nous aurons beau hurler les soirs suivants, revenir au même endroit, rien n’y fera ; peut être se méfie -t-il, peut être est-il déjà loin ; son territoire est vaste.Chaque journée sera riche d’observations grâce à l’œil exercé de Marc ; chamois avec leurs petits, chevreuils et chevrettes, mouflons également suités, marmottes ; nous nous attardons à contempler un couple de renards qui mulotent dans un pré fraîchement fauché ; nous surprenons à la tombée de la nuit deux cerfs aux bois en velours qui donnent l’impression de glisser sur la clairière.Sans oublier quelques belles rencontres ornithologiques : l’aire de l’aigle royal avec l’aiglon en duvet, le circaète Jean le Blanc, les milans noirs, les vautour fauves, le bruant Ortolan, le traquet motteux, la fauvette Orphée, la pie Grièche écorcheur, le chant du hibou Grand Duc et du tétras lyre.Impossible de trouver le temps long durant les heures d’affût, une petite mésange noire qui a fait son nid dans un trou d’arbre nous a occupé un bon bout de temps !Marc a de solides connaissances en botanique ce qui permet de réviser ses classiques en chemin ; nous croisons pas moins de 11 espèces d’orchidées, de mémoire ; orchis bouc, orchis tacheté, orchis pyramidal, orchis de Provence, orchis moustique, orchis pourpre, ophrys mouche, ophrys bourdon, lyster ovata, plathantère bifolia.Une overdose! Par bonheur je ne suis pas photographe !De belles rencontres aussi, chez André et Ingrid éleveurs « raisonnés » qui vivent en bonne entente (et surtout intelligence ) avec le loup. Ils ont mis en place les moyens de protections pour leurs brebis dont les formidables Patous (des Pyrénéeeeeeees !) sans compter le renfort des bénévoles de l’équipe Pastoraloup durant les étés. La splendeur du lieu, la générosité de ce couple, les chiens doux et affectueux, sont une invitation à revenir leur donner un coup de main.Me voici de retour dans les Pyrénées et suis déjà sur la piste du loup… sait-on jamais !Juin 2017″