Un an après que l’oursonne blessée a été recueillie par des randonneurs à Somiedo, son relâcher en milieu naturel en novembre dernier est un succès ! La Patrouille Ours qui la surveille à distance a pu observer qu’elle est en parfaite santé et mange de tout. D’ici quelques semaines, l’émetteur aidant à sa localisation se détachera mais elle gardera une boucle d’oreille qui permettra de la différencier. Vu l’absence de précédent, Guillermo Palomero, président de la Fondation Oso Pardo, indique « Nous savons maintenant comment faire. Nous pourrons élaborer un protocole d’application et pas seulement réservé aux ours cantabriques. Quand on a parlé de relâcher, nous courions un risque qui valait la peine. Si l’ours était resté captif, il aurait été perdu pour la nature, nous sommes ainsi parvenus à gagner une femelle ». Selon Miguel Fernández Otero, coordinateur de la Patrouille Ours, un tel protocole pourra être appliqué dans les Pyrénées si de tels cas surviennent.
Photos transmises par le FAPAS qui a participé au relâcher et au suivi de Villarina.