Vendredi 29 avril, le canton du Valais, limitrophe de l’Italie et de la France, a présenté sa nouvelle politique de soutien aux éleveurs sous la forme d’un guide pratique destiné aux éleveurs. En gros, il s’agit de protéger au maximum les troupeaux pour décourager les attaques du loup. L’objectif n’est pas d’atteindre le risque zéro, mais de le réduire fortement. Ce guide a pour vocation de conseiller et de simplifier les démarches des éleveurs pour accéder aux moyens de protection et à leur financement.
Tous les moyens de protection dont les éleveurs peuvent se doter y sont listés, ainsi que les critères pour les mettre en œuvre et bénéficier d’une aide financière.
Sur les alpages ovins ou caprins, ces mesures sont : la présence de bergers, de chiens de protection (Maremmes des Abruzzes et Montagne des Pyrénées/Patou), les clôtures électrifiées ou les parcs de nuit. Par exemple, le guide explique que l’embauche d’un berger est rentable pour les troupeaux dont la taille est supérieure à 300 brebis. Le berger doit néanmoins bénéficier d’un logement décent. La construction d’une cabane peut être soutenue par le canton.
La détermination des mesures de protection adéquates dépend de facteurs bien précis : type de prédateur (loup erratique, meute, ours, lynx), espèce à protéger (ovin, caprin) et race, taille du troupeau, distance d’une route, topographie de l’alpage, infrastructures de l’alpage, activités touristiques et de loisirs, etc.
Concernant les alpages impossibles à protéger, le canton préconise d’envisager une augmentation du cheptel ou des fusions d’alpages afin de réunir 300 brebis ce qui permet d’envisager l’embauche d’un berger.
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