Pour l’hiver 2009-2010, on compte 27 ZPP (Zones de présence permanente) contre 26 l’hiver précédent. Parmi ces 27 ZPP, 20 sont constituées en meute. Si on peut se réjouir d’une 27ème ZPP (nommée Céüse-Aujour, Hautes-Alpes), 5 ZPP ont un statut incertain car aucun indice de loup n’a été récolté cet hiver : Lure (04), Taillefer-Luitel (38), Galibier-Thabor (73), Bauges (73) et Monts du Cantal (15). Si l’absence d’indices devait se confirmer l’hiver 2010-2011, ces secteurs perdraient leur statut de ZPP. L’Effectif minimum hivernal (EMR, il s’agit des loups sédentaires) recense 62 à 74 loups soit une diminution par rapport à l’hiver précédent (EMR : 73 à 80). Etant donné les conditions et la quantité de données collectées, cette diminution des effectifs sédentaires ne peut être due à un biais méthodologique. A noter que les plus grosses meutes de l’hiver 2009-2010 sont celles du Grand-Coyer dans les Alpes-de-Haute-Provence (7 loups) et de Vésubie-Tinée dans le Mercantour (6 loups).
Sources : bulletin du réseau loup Quoi de Neuf, n° 23, juillet 2010
Le bilan complet du suivi hivernal loup 2009-2010 (avec carte et tableaux) :
3 commentaires sur “Suivi hivernal loup 2009-2010 : un bilan mitigé”
Merci. J’espère que les associations exerceront un recours devant les instances européenes.
La diminution de la population cet hiver est probablement due au braconnage. Si la baisse persistait, on ne serait plus en effet en accord avec les directives européennes. Attendons l’hiver prochain, on sait déjà toutefois qu’il y a eu beaucoup de naissances cet été dans les Alpes du Sud.
La population de loups baisserait, donc ! Selon le magazine Terre Sauvage d’octobre, on aurait recencé vingt loups de moins que l’an passé . Si tel est le cas, il n’est pas prêt à coloniser de nouveaux territoires. Est-il toujours en bon état de conservation, comme le demandent les Directives Européennes ?