Le tribunal administratif de Nancy vient de donner raison aux associations ASPAS, One Voice, FERUS, ASPA Vosges, Flore 54 et Oiseaux Nature. L’État français est condamné à verser à nos associations la somme globale de 3400 euros.
En décembre 2016, nous avions attaqué en justice les arrêtés de tirs de prélèvement et de défense renforcée signés par les préfets de Meurthe-et-Moselle et des Vosges visant le seul loup présent en plaine des Vosges. A l’époque, le juge des référés avait suspendu en urgence le tir de prélèvement mais pas les tirs de défense.
Aujourd’hui, la justice s’est prononcée sur la légalité « au fond » de ces arrêtés. Le juge a en effet constaté l’insuffisance des moyens de protection mis en place, préalable à l’autorisation de tirs.
Rappelons que les tirs de loup ne font pas baisser la prédation ; ils peuvent même être contre-productifs en faisant éclater les meutes et en éparpillant les individus, plus prompts alors à attaquer les troupeaux domestiques, surtout lorsqu’ils sont pas ou mal protégés. Seuls les moyens de protection des troupeaux sont efficaces.
Le loup est toujours une espèce menacée en France.