Le 27 octobre, 8h15, un loup mâle d’environ 2 ans (35 kilos) a été abattu dans le massif du Taillefer, sur la commune de Livet et Gavet (Isère) à moins de 100 mètres de distance par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Le massif du Taillefer est une zone de présence permanente depuis l’hiver 2003-2004 (présence pendant au moins 2 hivers consécutifs) ; le hurlement provoqué a permis de détecter la présence de jeunes nés ce printemps. Selon Philippe Cornet, responsable de l’opération loup pour l’ONCFS, ce mâle pourrait être un loup dominant.
UN AUTRE LOUP ABATTU : ASSEZ !
Un deuxième loup a été tué ce matin, 27 octobre, dans l’Isère (massif du Taillefer) sur ordre du gouvernement. FERUS, le WWF-France et la SPA considèrent plus que jamais ces tirs comme illégaux au regard de la Directive européenne de 1992 et de la Convention de Berne, ratifiée par la France en 1990. En attendant que la justice se prononce, ces associations renouvellent leur
Appel à un grand rassemblement de protestation le samedi 6 novembre, à 14h 30, place du Panthéon (Paris 5ème).
Le « plan loup » derrière lequel se réfugient les pouvoirs publics n’existe pas, les ministres Gaymard et Lepeltier ne s’étant pas accordés sur ce sujet. La présence avérée de 40 loups l’hiver dernier est la seule base sur laquelle l’Etat s’est appuyé pour définir le nombre de loups à tuer. L’autre chiffre avancé de 55 individus repose sur des méthodes statistiques de comptage encore discutables. Or, aux 4 loups visés par ce « plan » fictif – dont deux ont maintenant été abattus – s’ajoutent par ailleurs ceux qui sont déjà braconnés.
Peut-on à la fois parler de conservation d’une espèce protégée emblématique et détruire d’un seul coup 10% des effectifs ?