Mise à jour 27 juin 2014
La préfecture des Hautes-Alpes a communiqué les résultats des analyses réalisées par le laboratoire vétérinaire départemental de Gap : aucune substance toxicologique n’a été décelée, la louve n’a donc pas été empoisonnée mais bien victime d’une « simple » collision (source).
La route fait malheureusement beaucoup de victimes au sein des animaux sauvages. Les chevreuils et les sangliers sont les premiers concernés mais les ours, les loups et les lynx ne sont pas épargnés (voir ici, là, là et là). En cause : la fragmentation de l’habitat par les infrastructures routières et ferroviaires et la vitesse. Le plus souvent, les accidents se produisent entre la tombée de la nuit et le lever du jour. Une solution existe pour limiter ces collisions : la construction de passages à faune.
16 mai 2014
Il y a quelques jour, le site du ministère indiquait qu’un loup avait été découvert mort en bord de route, près d’Abriès, dans le Queyras (Hautes-Alpes) :
« Un cadavre de louve a été trouvé à la sortie du village d’Abriès dans les Hautes-Alpes le 12 mai 2014. Il a été convoyé au Laboratoire Départemental Vétérinaire des Hautes-Alpes pour autopsie. L’hypothèse de la mort semble être liée à un choc avec un véhicule au cours de la nuit. »
C’est tout proche de l’endroit ou avait été retrouvé un autre loup empoisonné et percuté en décembre 2013 :
– Un jeune loup victime d’une collision dans le Queyras (décembre 2013)
– Loup : empoisonnement avéré pour le loup du Queyras (mai 2014)
– Loup empoisonné dans le Queyras : les associations de CAP Loup portent plainte (mai 2014)
Cette information n’a pas du tout filtré dans la presse…