Dans une note technique édifiante, l’Office Français pour la Biodiversité (ex ONCFS) et le CNRS alertent sur la « dégradation de la dynamique de la population » de loups, une population en croissance qui passe à une population stable, c’est à dire une baisse de la survie. Un ralentissement de la population sans surprise vu la politique intensive de tirs menée par les pouvoirs publics français (bilan des tirs de loups 2020 ICI)…
La note technique indique également un « risque non négligeable de tendance à la baisse démographique » si rien ne change, ce qui ne serait pas conforme aux engagements européens.
Pour l’OFB et le CNRS, la gestion par les tirs « doit avant tout reposer sur un objectif de gestion des attaques aux troupeaux et non de contrôle des effectifs ». FERUS dénonce d’ailleurs depuis quelques années un processus de régulation dans lequel est clairement entré L’État français. Pour finir, il n’y a pas de corrélation observée entre le nombre de loups prélevés et la prédation sur les troupeaux domestiques (mécanismes de compensation entre autres).
==>> Résumé et note technique OFB / CNRS ==>> ICI
L’Etat français écoutera-t-il enfin ses propres experts ? Agira-t-il avec prudence et misera-t-il vraiment, une bonne fois pour toutes, sur les moyens de protection, la seule solution pour réduire les dégâts aux troupeaux ? Rien n’est moins sûr, c’est reparti pour 110 loups à tuer 2021 (voir ICI)…