Il y a quelques jours, les pièges photos de l’association espagnole FAPAS (Fonds asturien pour les animaux sauvages) ont photographié dans les Cantabriques occidentales un ours d’environ 3-4 ans portant les restes d’un piège-câble en acier entre le poitrail et la patte avant-droite. Selon le président du FAPAS, Roberto Hartasánchez, cette photo montre que ce type de piège sévit toujours, cette pratique illégale destinée aux sangliers ralentissant ainsi le rétablissement de l’ours brun, espèce en danger, dans les Cantabriques. Bien que l’ours ne semble pas blessé, le FAPAS a disposé plusieurs pièges photos dans le secteur afin de retrouver l’ours et faire connaître ces faits aux administrations concernées.
Le cas de cet ours n’est pas isolé puisque, ces derniers mois, 3 ours victimes de ces pièges ont été identifiés.
Ces pièges câbles en acier ont des diamètres conçus pour les sangliers mais peuvent toucher d’autres espèces comme l’ours brun. En général, un gros ours peut en réchapper. Le problème concerne surtout les oursons dont la taille est similaire à un sanglier et pour lesquels ces pièges constituent un véritable danger.
Sources : Localizan un oso que se escapó de una trampa en la Cordillera Cantábrica (EFE, 25 août 2010)
Voir aussi :
– La Fondation Oso Pardo a retiré près de 200 cables en acier illégaux en 2008