Le 8 septembre, une délégation associative de la coordination « Cap Ours », composée de représentants de FERUS, FIEP et Pays de l’Ours-Adet, a été entendue par la Commission des pétitions du Parlement européen à Bruxelles, à propos de la situation critique de l’ours brun dans les Pyrénées.
A cette occasion, le Parlement et la Commission européenne ont rappelé l’obligation de la France de restaurer la population d’ours dans les Pyrénées « en bon état de conservation », ce qui est loin d’être le cas actuellement.
La Commission interrogera donc une nouvelle fois le gouvernement français sur les actions qu’il entend mener pour se mettre en conformité avec les lois européennes. Si la France ne prend pas rapidement des mesures crédibles en ce sens, la Commission pourrait bien la traduire devant la Cour de justice Européenne pour infraction à la Directive N ° 92/43, dite « Directive Habitats ».
Présentation de la pétition ours par François Arcangeli, président de Pays de l’ours-ADET :
La réponse des représentants de la commission :
Intervention de l’eurodéputée Sandrine Bélier :
Voir aussi :
Protection de l’ours : La France bientôt condamnée ? (communiqué FERUS, FIEP, Pays de l’ours-ADET)
3 commentaires sur “Délégation ours à Bruxelles : tout ce qui s’est dit à la Commission Européenne (vidéos)”
Evitons cette consangination;le gouvernement est pleinement responsable de cet état de fait.Il va falloir poser nos exigences au près des candidats au poste presidensiel.M.Hollande and co devraient prendre une position claire.C’est peut être une bonne opportunité pour nous que cette élection .Soyons vigilants…!
Que de temps perdu en discussions stériles. On se demande si il y a une réelle volonté de conservation et de protection de l’ours dans
nos montagnes. Du temps gagné pour les anti ours, toujours les mêmes qui sont satisfaits. Par contre les défenseurs de la bio
diversité doivent toujours attendre . Il est plus qu’urgent d’effectuer des réintroductions et peut être trop tard.
J’espère que la commission Européenne aura bien compris qu’il est impossible sans renforcements rapides de pérenniser d’un côté le noyau Occidental de deux mâles stériles et de l’autre en Pyrénées Centrales un embryon de population qui va bientôt se reproduire entre père, mères , frères et soeurs avec les conséquences de tares génétiques que cela va forcément entraîner . J’espère que la commission Européenne aura bien compris que les tergiversations et les temporisations répétées du gouvernement Français ne peuvent pas suffire à faire un plan cohérent et crédible de sauvegarde de l’ours dans les Pyrénées … Bien entendu et comme d’habitude il faudra un certain temps pour que nous ayons une réponse . Espérons que celle-ci sera en mesure d’obliger légitimement l’Etat Français à faire face à ses responsabilités et à ses devoirs … La réponse qui sera donnée par la Commission en fin d’année sera de nature je l’espère à engager très vite le nouveau gouvernement de 2012 sur la voie d’un plan de sauvegarde efficace accompagné d’une aide toute aussi efficace à tous les partenaires qui jouent le jeu de la cohabitation .